Apnée et handicap : un sport accessible

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L’eau a des effets très bénéfiques pour les personnes en situation de handicap : le corps dans l’eau est appréhendé de manière différente, avec plus de liberté et de légèreté. La pratique de l’apnée est un atout supplémentaire avec un travail intéressant sur la respiration qui apporte d’autres bénéfices. Handicap et apnée, une évidence depuis quelques années, grâce à quelques aménagements.

Partager l’eau avec les valides, sans distinction

En apnée ou avec bouteilles, la pratique handi est désormais bien encouragée au niveau fédéral. Depuis juillet 2011, la FFESM (Fédération française d’études et de sports sous-marins) et la Fédération française handisport ont signé un accord pour faciliter l’accès aux personnes en situation de handicap.

Un encadrement spécifique et renforcé

En apnée, nous avons souvent rappelé que la première règle est simple : ne jamais être seul ! Dans un sport où l’investissement collectif est au service de la performance et de la sécurité de l’individu, l’handi-apnéiste trouve donc bien sa place. Selon son handicap, il pourra être encadré par deux ou trois accompagnateurs. Du matériel adapté doit également être prévu par le club, notamment pour la mise à l’eau et la sortie de l’eau (plan dur, handi siège ou du matériel mobile à batterie…).

Dans plusieurs clubs, des sections handisports se créent. C’est le cas à Lille par exemple, au club Apnée Plongée Nord. Ou encore au Galathée club de Muret, en Haute-Garonne.

Un équipement étudié

Philippe Croizon avec sa combinaison adaptée par Topstar

Philippe Croizon avec sa combinaison adaptée par Topstar

Les demandes de l’apnéiste, qu’il soit handicapé ou pas, restent les mêmes : avoir un équipement performant qui lui permette de rester concentré sur sa respiration et sa performance, sans se soucier par exemple du froid.

C’est pourquoi Topstar a prévu un département « Handi » pour adapter à chaque personne une combinaison pour pratiquer l’apnée, comme tout le monde ! L’habillage est facilité par des ouvertures plus larges et peut-être fait par le plongeur lui-même.

Un reportage à voir : le témoignage de Clément Jean, plongeur devenu tétraplégique et qui renoue avec ses sensations sous l’eau, avec bouteilles ou en apnée.

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